La semaine, on sent venir les premiers frimas, l’air humide, la lumière qui décline. Mais lorsque le week-end arrive, c’est avec joie qu’on quitte la ville pour une maison entourée de prés, où paissent tranquillement quelques chevaux.
L’air humide, l’odeur de terre et de sous-bois ont alors quelque chose de réconfortant. La brume flotte encore sur les haies. Au petit matin, on enfile une veste, un pantalon de velours, et l’on sort saluer le jour qui se lève.
C’est la saison des flanelles, du whipcord et des laines épaisses — celle des costumes chauds et enveloppants, au drapé généreux et à la coupe impeccable. Le week-end, le tweed vous appelle, fidèle compagnon pour arpenter la lande, avant de retrouver la chaleur d’un feu crépitant dans le salon.